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Zone/Region
km².
Population
(1998).
Densité
44,8 habitants.
Capitale
Quito. Nombre d’habitants: (1996).
Géographie
L’Equateur se situe à la limite de la Colombie au Nord, du Pérou au Sud et de l’Océan Pacifique à l’Ouest. Il a trois zones géographiques bien distinctes. La première est la Sierra ou terres hautes des Andes qui s’étend de la frontière colombienne, au Nord, jusqu’au Pérou au Sud. Cette région est constituée par deux cordillères: Orientale et Occidentale. La deuxième région est la Costa, une plaine côtière entre les Andes et le Pacifique. Dans cette région il y a de grandes plantations de bananes, de cacao, de café et de sucre. La troisième région est l’Orientale, formée par le Bassin du fleuve Amazonas et qui a des jungles entourées de rivières. Cette zone occupe 36% du territoire équatorien habitée seulement par 3% de la population.
Gouvernement
Histoire: le territoire de l’Equateur est peuplé depuis au moins l’an 2500 avant JC. La région fut une zone de frontière avec les influences, entre autres, des civilisations nazca, tiahuanaco-huari, chibcha et aussi mexicaine. On pense également qu’il y eut des contacts avec les peuples du Pacifique, japonais ou polynésiens ce qui pousse encore aux débats aujourd’hui. On sait avec certitude qu’au 14ème siècle de l’ère chrétienne le territoire fut divisé en plusieurs états qui parlaient des langues distinctes. Au début du 15ème siècle, la nation Cara, dirigée par la dynastie Shyri commença à s’étendre au nord et au centre de la pré-cordillère des Andes. Les Caras s’installèrent au Royaume de Quito qui fut l’unité majeure d’une confédération qui n’a pas laissé de traces historiques. A la même époque, la nation Chimu qui provenait de la zone côtière du Nord du Pérou et l’empire Inca commencèrent à exercer une pression sur les Caras et les autres peuples de la région.
En 1478, l’Inca Tupac Yupanqui unifia les villages agricoles équatoriens. En quelques années, la région Nord du Tahuantisuyu se positionna comme une puissance économique importante et Quito devint sa capitale commerciale. Mais la rivalité pour la succession entre Atahualpa, de Quito et Huáscar de Cuzco (voir histoire du Pérou) diminua le pouvoir de l’empire. Les conquistadors espagnols profitèrent de cette situation et soumirent, sous les ordres de Sebastián de Benalcázar, le royaume de Quito en 1534. Benalcázar fonda la ville de Quito dans la région qui fut connue comme la Sierra pour la différencier de la Costa (littoral) et de l’Oriente, constituée par l’inhospitalière jungle amazonienne. Pendant la première époque de la période coloniale le territoire fit partie du vice royaume du Pérou, en tant que Province de Quito. Cette période se caractérisa par des rivalités entre les différentes familles qui luttaient pour le pouvoir. En 1739, le vice royaume de Nouvelle Grenade fut créé et Quito fit partie de cette juridiction. Au 19ème siècle, les guerres d’indépendance éclatèrent et se terminèrent en 1822 quand Simón Bolivar gagna définitivement sur les troupes espagnoles. En 1828 un conflit limitrophe avec le Pérou activa une nouvelle guerre un an après que les limites de l’équateur furent établies, mais le conflit avec le Pérou continua, et ce, jusqu’à nos jours. En 1830, l’Equateur se sépara de la Grande Colombie (état fédéral créé par Bolivar). A partir de cette époque, les rivalités entre Quito et Guayaquil sont de plus en plus importantes. Ce conflit opposa les propriétaires de la Sierra aux banquiers et commerçants de la Costa. Dans les années 20, l’armée prit le pouvoir et sembla être la seule alternative de l’unité nationale. La période de 1925 à 1948, lorsque les militaires abandonnèrent le pouvoir, est sans aucun doute la période la plus agitée de l’histoire de l’Equateur avec des changements constants de gouvernement ponctués par la crise économique et un véritable chaos administratif. Depuis 1948, les gouvernements civils prédominèrent en alternant avec les gouvernements libéraux de la Costa et les Conservateurs de la Sierra. La découverte du pétrole et l’augmentation des prix du pétrole brut (en raison de la crise mondiale des années 70) ont permis à l’Equateur de sortir de la pauvreté et du sous-développement. L’alternance libéraux/conservateurs s’arrêta en 1988 quand Rodrigo Borja Cevallos de la gauche démocratique fut élu Président. En 1992, Sixto Durán fut le successeur de Borja représentant un nouveau parti de droite, le Partido de Unidad Republicana (parti d’Unité Républicaine). Les difficultés politiques et économiques caractérisèrent le mandat de Durán et un grave scandale de corruption en 1995 mit un terme à la crédibilité du gouvernement. En mai 1996, le leader excentrique et charismatique du Partido Roldosista Ecuatoriano (PRE), Abadalá Bucaram Ortiz remporta les élections présidentielles, la victoire du PRE fut une réponse populaire contre le gouvernement antérieur et un vœu de protestation contre les partis traditionnels. L’attitude irresponsable et la conduite du gouvernement menèrent à la destitution du Président en février 1997. Accusé de corruption, Bucaram s’enfuit au Panama pour échapper à la justice. Le Président du Congrès, Fabián Alarcón, occupa provisoirement la présidence. Aux élections de 1998, l’ancien maire de Quito, Jamil Mahuad, du parti centre droite, Démocratie Populaire, fut élu Président. Le parti de Mahuad obtint également la majorité parlementaire. Mahuad fut incapable de faire face à la crise économique causée par l’inflation du sucre et la baisse des prix mondiaux. Après 18 mois d’exercice, en janvier 2000, Mahuad fut destitué par la Fédération indigène CONAIE, aidée par les militaires. A la fin du mois de janvier, Mahuad est remplacé par le Député Gustavo Noboa Bejarano. L’unique aspect positif du mandat de Mahuad fut d’avoir solutionné le conflit limitrophe qui opposait l’Equateur et le Pérou dans une zone riche en minéraux d’Amazonie et qui fut à l’origine de plusieurs affrontements armés pendant les années 90.
Gouvernement: la Constitution fut approuvée par référendum national en 1978 et entra en vigueur en 1979. Le Président de la République est élu pour un mandat de quatre ans et représente le pouvoir exécutif. Le Président gouverne avec un Conseil composé par douze ministres et un Secrétaire Général. Le pouvoir législatif est représenté par la Chambre des Représentants qui est constituée de 69 députés dont 12 députés nationaux et 57 députés provinciaux.
République Présidentielle, a obtenu l’indépendance de l’Espagne en 1830. Chef d’Etat et du Gouvernement: le Président Gustavo Noboa Bejarano (depuis janvier 2000).
Langues
L’espagnol est la langue officielle. Des dialectes indigènes sont également parlés comme le quecha et le shuar qui sont reconnus par la Constitution.
Religions
Plus de 80% de la population est catholique.
Heure locale: GMT – 5 (les îles Galápagos GMT – 6).
Électricité
110/120Volts CA, 60Hz.