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Zone/Region
km².
Population
(estimation datant de 1998).
Densité
53,3 habitants.
Capitale
Tegucigalpa. Nombre d’habitants: (1996).
Géographie
Le Honduras est situé à la limite du Nicaragua au sud Est, du Guatemala à l’Ouest et du Salvador au Sud Ouest. La côte Nord du pays est bordée par la mer des Caraïbes et la côte Sud par l’Océan Pacifique. Un système montagneux central qui parcourt tout le pays d’Est en Ouest est traversé par des fleuves qui débouchent dans la mer des Caraïbes et dans l’Océan Pacifique. Les terres basses de la partie Sud forment une plaine le long de la côte du Pacifique. Dans le Golfe de Fonseca, au Sud Ouest, il y a beaucoup d’îles et des volcans. Les grandes vallées fertiles des terres basses situées près de la mer des Caraïbes sont principalement dédiées à la culture des bananes. Toutefois, il y a aussi de grandes étendues de terres honduriennes qui ne sont pas aptes à l’agriculture. La plupart de la population est concentrée dans la moitié occidentale du pays. La zone qui se trouve autour de Puerto Cortés, qui s’étend du Lac Yojoa vers le Nord jusqu’à la mer des Caraïbes est également assez peuplée.
Gouvernement
Histoire: la région qu’occupe aujourd’hui le Honduras fut habitée avant l’arrivée des espagnols par les chibchas, les lencas et les mayas. La suprématie de la ville de Cópan, au Nord, dura jusqu'au 9ème siècle, en déclinant avec tout l’empire. Apparemment, le premier européen qui serait arrivé en Honduras fut Américo Vespucio, en 1498. Pedro de Alvarado réalisa la conquête effective du territoire pour l’Espagne, en affrontant la résistance acharnée des indigènes dirigés par Lempira. Le Honduras fut intégré au sein de la Capitainerie Générale du Guatemala. Le Honduras fut indépendant de l’Espagne en 1821 et avec les autres provinces d’Amérique Centrale, il tenta de former une fédération d’Amérique Centrale indépendante. Petit à petit, la région fut partie de la zone d’influence des Etats-Unis. Le principal problème de la politique hondurienne fut la propriété des terres. L’armée qui soutenait les propriétaires fonciers, qui s’opposaient à la redistribution des terres, contrôla le pays pendant plus de 40 ans. Quant à la politique extérieure, le Honduras a toujours été un allié inconditionnel des Etats-Unis surtout dans sa lutte contre le régime sandiniste au Nicaragua. Les Etats-Unis soutinrent également les militaires dans les années 80 (ce qui ne fut pas du goût de tous les honduriens). En août 1989, le Honduras conclut un traité de paix avec le Nicaragua et les Forces Contras durent être démobilisées dans tout le territoire hondurien. Une fois que ce problème fut résolu, le gouvernement put se dédier à résoudre les multiples problèmes économiques du pays. Rafael Leonardo Callejas du Partido Nacional (PN) remporta les élections présidentielles de novembre 1989. Aux élections législatives qui eurent lieu en même temps, le grand rival du PN, le Partido Liberal (PL), obtint la majorité à l’Assemblée Nationale. Quatre ans plus tard, le PL remporta non seulement la Présidence mais aussi la majorité parlementaire, Carlos Roberto Reina Idiaquez devint le nouveau Président du Honduras. Le gouvernement dut faire face aux grèves répétées et au mécontentement populaire en plus des pressions internationales qui dénonçaient les abus contre les droits humains qui continuaient malgré le régime civil et démocratique. Malgré ces protestations, le gouvernement de Reina ne prit aucune mesure contre les militaires. Reina fut très impopulaire à cause des mesures d’austérité qu’il appliqua à l’économie. Les manifestations se terminèrent en juillet 1994 avec l’occupation de l’Assemblée Nationale, et après ces événements le gouvernement mit en place une série de mesures sociales pour aider les plus pauvres. Mais ces mesures ne donnèrent aucun résultat et le groupe guérillero Hambre commença à commettre de sérieux attentats. Le mécontentement de la population continua et aux élections de novembre 1997, le PL obtint la majorité à l’Assemblée Nationale (67 sièges) et son candidat Carlos Roberto Flores Facusse fut élu Président. Depuis lors, l’économie a connu quelques améliorations mais le gouvernement doit surtout affronter le mécontentement d‘une grande partie de la population victime de la pauvreté. Aujourd’hui, les militaires ont accepté la perte de leur influence politique. La politique étrangère du Honduras pendant les années 90 a été influencée par ses problèmes économiques, un aspect très important fut la signature d’un traité de libre commerce avec le Salvador et le Guatemala. Les relations avec les gouvernements post-sandinistes du Nicaragua sont toujours délicates alors que les deux pays réclament la souveraineté du Golfe de Fonseca.
Gouvernement: selon la Constitution en vigueur depuis 1982, le Président de la République est élu au suffrage universel tous les quatre ans. L’Assemblée Nationale est unicamérale et est composée par 128 membres élus pour un mandat de quatre ans. En novembre 1997, l’Assemblée modifia la constitution en réduisant le nombre de députés de 128 à 80.
République Présidentielle, indépendante de l’Espagne depuis 1821. Chef d’Etat et du Gouvernement: le Président Carlos Flores Yacussé (depuis 1998).
Langues
La langue officielle est l’espagnol. D’autres langues indigènes comme le miskito, sumo et paya sont également parlées.
Religions
La plupart de la population est catholique romaine.
Heure locale
GMT – 6.
Électricité
110/120/220 Volts CA, 60Hz.