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Zone/Region
20 721km².
Population
(1994).
Densité
268 habitants.
Capitale
San Salvador. Nombre d’habitants: (1995).
Géographie
Le Salvador est situé en Amérique Centrale à la limite du Guatemala au Nord et à l’Ouest, de l’Honduras au Nord et à l’Est et de l’Océan Pacifique au Sud et à l’Ouest. La majeure partie du territoire est volcanique; on peut dire que le pays est traversé par une cordillère de volcans. Les plus hautes montagnes sont: Santa Ana à 2365 mètres d’altitude, San Vicente à 2182 mètres et San Salvador à 1943 mètres. A cause de l’activité volcanique, la terre est recouverte d'une grosse couche de lave et de cendres volcaniques, ce qui la rend très fertile, notamment pour la culture de café. Les terres basses s’étendent autant au Nord qu’au sud de la cordillère montagneuse.
Gouvernement
Histoire: le territoire du Salvador fut habité depuis les premiers temps par le peuple chibcha ; au sein duquel les pipiles et les lencas furent les plus nombreux. Les mayas habitèrent également le pays mais ils eurent moins d’influence. Après avoir vaincu les Aztèques à Mexico, les espagnols commandés par Pedro de alvarado conquirent de l’Amérique Centrale. En 1525, Alvarado fonda la ville de El Salvador de Cuscatlán. Le territoire forma partie de la Capitainerie Générale du Guatemala, dépendante du Vice Royaume de Mexico. L’Amérique Centrale fut indépendante de l’Espagne en 1821 et s’organisa en tant que Fédération. En 1824, après une petite guerre, le Salvador établit sa propre Constitution et fit partie des Provinces Unies de l’Amérique Centrale qui s’appela plus tard République Fédérale de l’Amérique Centrale. Pendant plusieurs décennies le Salvador ne put pas se libérer de l’influence du Guatemala. La vie politique et économique du Salvador fut sans cesse dominée par les « barons du café ». A partir des années 20, les propriétaires durent partager le pouvoir avec les militaires alors que ces derniers les avaient aider à écraser le soulèvement des paysans dirigés par Augustin Farabundo Marti. Le régime militaire fut très répressif et l’alliance formée par les propriétaires et les militaires fut à l’origine de fort mécontentement des travailleurs et aussi de l’Eglise Catholique qui traditionnellement était toujours du côté des classes dominantes. Les problèmes économiques s’aggravèrent dans les années 50, 60 et 70. La pression démographique et la concurrence entre les bourgeoisies industrielles respectives, déclencha la guerre contre l’Honduras, en juin 1969. Le conflit sanglant qui a duré cent heures rompit le Marché Commun régional et l’industrie salvadorienne fut en crise. En 1972, la fraude électorale qui donna la victoire au candidat conservateur et militaire fut le déclenchement d’une véritable vague de violence. L’assassinat en 1980 de l’archevêque Romero, défenseur des droits de l’homme qui dénonçait les abus des propriétaires, accéléra la guerre civile alors que ce crime vint en représailles des classes dominantes. Les guérillas qui s’étaient organisées depuis les années 70 commençaient à enrôler massivement. Lorsque la guerre s’étendit sur tout le territoire dans les années 80, le gouvernement reçut de l’aide militaire et civile de la part des Etats-Unis (la « doctrine Reagan contre le communisme) pour lutter contre les guérillas du Front de Libération National Farabundo Marti (FMLN). Les négociations de paix commencèrent en 1989 quand le gouvernement vit qu’il ne pouvait pas vaincre par la force. Entre temps, le leader du parti de droite ARENA (formé dans les années 80 pour représenter les intérêts des propriétaires), Alfredo Cristiani, fut élu Président. En 1992, un accord de cessez-le-feu fut signé avec la garantie de l’ONU et contrôlé par une commission composée par les membres des deux parties belligérantes, la Commission Nationale pour la Consolidation de la Paix (COPAZ). Aux élections de 1994, le candidat de ARENA, Armando Calderon Sol, remporta les élections et le parti remporta la majorité à l’Assemblée Nationale. L’échec du FLMN discrédita complètement le parti en 1995. Toutefois, en mars 1997, l’opposition (FMLN), remporta une importante victoire aux élections municipales dans la capitale et dans des dizaines de villes. Au niveau parlementaire, ARENA, avec 33,3% des votes conquit 28 sièges alors que le FLMN, avec 32,1% des votes obtint 27 sièges. Il n’y eut que 40% de participation électorale. Le parti ARENA, remporta de nouveau les élections présidentielles en mars 1999 avec le candidat Francisco Floors Perez. Mais aux élections législatives douze mois plus tard, le FLMN obtint la majorité nécessaire pour parvenir au gouvernement. Dans la politique extérieure, le Salvador était encore en conflit territorial avec Honduras, sur la souveraineté des trois îles du Golfe de Fonseca, ce conflit fut résolu en janvier 1998.
Gouvernement: le pouvoir Exécutif dans la République du Salvador est représenté par le Président, élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans. Le Président gouverne avec le Vice Président et le Conseil des Ministres. Le pouvoir Législatif est représenté par l’Assemblée Nationale, formée par 84 membres élus au suffrage universel tous les trois ans.
Située à 680 mètres d’altitude, San Salvador est la deuxième plus grande ville du pays. Cette ville est un mélange d’immeubles modernes et d’architecture coloniale, avec des grandes places et des monuments, des centres de divertissements et commerciaux. Une courte distance sépare la Cathédrale du Palais National, du Tesoro National et du Théâtre National. Pour arriver au Parc de la montagne de San Jacinto, il faut prendre le téléphérique qui permet d’avoir une vue panoramique sur la ville. Une des autres attractions du pays est la visite des différents sites archéologiques de la civilisation Maya.
Le Salvador a 320 km de côtes et a également une bonne infrastructure hôtelière. Les plages et les villages de pêcheurs méritent d’être visités. Les meilleurs hôtels se trouvent sur la Costa del Sol qui est très facilement accessible par l’autouroute.
Démocratie Présidentielle, indépendante de l’Espagne depuis 1821. Chef d’Etat et du Gouvernement: le Président Francisco Guillermo Flores Pérez (depuis 1999).
Langues
La langue officielle est l’espagnol.
Religions
88% de la population est catholique et le reste sont protestants ou d'autres confessions chrétiennes.
Heure locale
GMT – 6.
Électricité
110 Volts CA, 60Hz.